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30 Sep

Divergente _ Veronica Roth

Publié par Van Cvem Djr  - Catégories :  #Dystopie, #Littérature Jeunesse, #Suspense, #Romance, #Aventure, #Page-turner, #Littérature américaine, #Emotions, #Violence, #Saga

Divergente _ Veronica Roth
Divergente _ Veronica Roth

Résumés :

Tome 1 : Divergente

Cinq destins. Un seul choix.Béatrice vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d'aptitudes n'est pas concluant. Elle est divergente, aussi elle doit cacher ce secret, susceptible de la mettre en danger de mort...

 

Tome 2 : Les Insurgés

Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs. Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité. Mais elle est divergente, plus que tout autre, elle doit choisir son camp. Et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être.

 

Tome 3 : Allégeance

Le règne des factions a laissé place à une nouvelle dictature. Tris et ses amis refusent de s'y soumettre. Ils doivent s'enfuir. Mais que trouveront-ils au -delà de la clôture ? Et si tout n'était que mensonge?

 

Mon avis :

Mitigé. Dans la continuité des sagas dystopiques pour "Young Adult" type Hunger Games ou Uglies, Divergente se pose en réel Page-Turner, comme on dit (en gros on se l'enfile le plus vite possible).

Haletants, frissonants, vibrants, les deux premiers tomes sont exceptionnels. Moi qui avait tant aimé Tally Youngblood dans Uglies, elle a définitivement été éclipsée par Tris Prior. Personnage qui a tous les atouts d'une parfaite héroïne : sensible, altruiste, forte, amoureuse, sincère, et futée. Bref, la totale. Les personnages secondaires -que l'on oublie un peu trop souvent, malheureusement- sont très inréressants et très complexes et auraient mérité un tout petit peu plus de description.

L'écriture de Véronica Roth est fluide, simple et accessible. Les pages défilent sans être lourdes, le romantisme est mesuré, l'intrigue rondement menée.

J'ai été happée par ces deux premiers romans. L'univers de Tris et de Quatre m'a transporté. Grâce au Tome1, ondécouvre le décor, façon Harry Potter à l'école des sorciers. Avec le Tome 2, on vibre et on s'insurge, en revanche le tome 3...

Les avis sont relativement partagés au sujet d'Allégeance, en ce qui me concerne, je vais devoir terminer là mon post dithyrambique. Les Insurgés m'avait laissé pantelante. Et pour épancher ma soif "d'encore-encore", je n'ai trouvé que du sable, étouffant ainsi cette bouffée d'air frais et de passion que m'avaient apporté ses prédecesseurs. Et chaque grain sournois qui se logeait sous ma langue, s'infiltrait dans mon oesophage me donnait envie de crier ma frustration. Hey, Veronica, on n'écrit pas un livre juste pour clore une trilogie! La matière était là pourtant, en franchissant la clotûre, tout était possible pour nos fringuants protagonistes. Mais au lieu de plonger vers l'inconnu, ils ont plongé dans la médiocrité de la prévisibilité. Tout était bâclé. Ajouter la voix de Quatre au schéma narratif était, sommes toutes, une bonne idée, mais l'auteur, n'ayant pas pris la peine de lui donner un style d'écriture propre, elle transforme ainsi l'un des personnages les plus charismatiques en neuneu de bas étage, en midinette désemparée.

Et malgré tout, je ne peux que vous encourager à vous lancer dans l'aventure Divergente, parce que les deux premiers tomes valent vraiment la peine d'être ingurgité à toute vitesse comme une pizza bien chaude. Le dernier tome est décevant, certes, mais la fin du second peut aisément s'y substituer, avec un peu d'imagination. On n'a qu'à dire que la Guerre se termine avec Les Insurgés.

Divergente _ Veronica Roth

Je tends le bras. Mon sang tombe sur la moquette entre les deux coupes. Puis, avec un tressaillement irrépressible, je projette ma main en avant et mon sang grésille sur les charbons.
Je suis égoïste. Je suis courageuse.

Tris _ Divergente

- Tu sais que la plupart des garçons se réjouiraient d'être enfermés avec une fille dans un endroit aussi restreint ?
Crétine. Je lève les yeux au ciel.
- Sauf les claustrophobes, Tris.
Il a vraiment l'air sur le point de craquer.
- D'accord, d'accord.
Je pose une main sur la sienne et je la guide jusqu'à mon coeur.
- Tu sens mon coeur qui bat ?
- Oui.
- Tu sens comme il est régulier ?
- Il est rapide.
- Ouais. Peut-être, mais ça n'a aucun rapport avec la boîte.

Tris et 4 _ Divergente

-Tu as ton arme? demande Peter à Tobias.
-Je l'ai laissée en haut, je pensais plutot tirer par les narines.

Les Insurgés

J'ai lu quelque part que le fait de pleurer défie toute explication scientifique. A priori, les larmes ne servent qu'à lubrifier les yeux. Il n'y a pas de raison biologique pour que les émotions commandent une surproduction de larmes.
Moi, je pense que nous pleurons pour exprimer la part animale qui est en nous, sans renoncer à notre humanité. Parce que, en moi, il y a une bête qui gronde et qui grogne et qui se bat pour retrouver sa liberté, retrouver Tobias et, par-dessus tout, rester en vie. Et quoi que je fasse, je ne peux pas la tuer.
Alors je pleure, le visage entre les mains.

Tris _ Les Insurgés

Quand je le regarde, je vois le garçon qui a tenu ma main à l'hôpital quand notre mère s'est cassé le poignet et qui m'a dit que tout irait bien. Je vois le frère qui m'a dit de faire mes propres choix, la nuit précédant la cérémonie du Choix. Je pense à toutes les choses remarquables qu'il est -intelligent et enthousiaste et observateur, calme et sérieux et gentil.
Il est une part de moi, il le sera toujours, et je suis une part de lui aussi. Je n'appartiens pas à la faction des Altruistes, ni à celle des Audacieux, pas même aux Divergents. Je n'appartiens pas au Bureau ou à l'expérience ou à la frontière. J'appartiens aux personnes que j'aime et ils m'appartiennent - eux, et l'amour et la loyauté que je leur donne forment mon identité bien plus que n'importe quel mot ou groupe ne le pourra jamais.
J'aime mon frère. Je l'aime, et il tremble de terreur à la pensée de mourir. Je l'aime et tout ce à quoi je peux penser, tout ce que je peux entendre dans ma tête, ce sont les mots que je lui ai dit quelques jours auparavant : je ne t'aurais jamais livré à ta propre exécution.

Tris _ Allégeance

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