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22 Feb

Capitaine Paul Watson : Entretien avec un pirate _ Lamya Essemlali

Publié par Van Djr  - Catégories :  #Témoignage, #Droit des animaux, #Protection des océans, #Engagement, #Biocentrisme, #ONG, #Eco-guerrier, #Activisme

Capitaine Paul Watson : Entretien avec un pirate _ Lamya Essemlali
Capitaine Paul Watson : Entretien avec un pirate _ Lamya Essemlali

Résumé :

Parce qu’un castor avec qui il s’était lié d’amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson âgé de onze ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick pour trouver et détruire les pièges…
C’est le point de départ de quarante ans d’activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l’un des plus grands héros écologistes du xxe siècle !

En 1969, à tout juste dix-huit ans, Paul Watson devient le plus jeune cofondateur de Greenpeace.
C’est aussi le premier homme à s’interposer entre une baleine et un harpon.

En 1977, il quitte Greenpeace pour fonder Sea Shepherd Conservation Society (berger de la mer) qui devient dès lors l’organisation de défense des océans la plus combattive au monde : une dizaine de baleiniers illégaux coulés à quai, plusieurs navires éperonnés en mer, des centaines de longues lignes et de filets dérivants confisqués, plus de deux cent cinquante expéditions dans toutes les mers du monde…et des centaines de milliers d’animaux marins sauvés. Jamais aucun blessé, jamais aucune inculpation retenue mais pour ses opposants, Watson n’en est pas moins un "pirate", un "écoterroriste" – y compris pour ceux qui dirigent le Greenpeace d’aujourd’hui. Pour ceux qui, en revanche, pensent que "les pétitions et les banderoles ne suffiront pas à sauver les océans", il est un véritable héros.

À tous ses détracteurs Paul Watson ne répond qu’une chose: "Trouvez-nous une baleine qui désapprouve nos actions et on vous promet de raccrocher!

 

Mon ressenti :

40 ans d'activisme, de batailles acharnées pour la survie de la biodiversité, et la protection des océans, contre un seul ennemi l'Homme, voilà la trame de cette interview de 285 pages retranscrite par Lamya Essemlali, présidente et fondatrice de Sea Sheperd France.
Y est dressé avec beaucoup de respect le portrait d'un capitaine sans concession, flirtant sans cesse avec le fil ténu de la légalité pour mieux confondre ceux qui sont passés de l'autre côté et braconnent sans vergogne au nom du profit. 
En plus d'être extrêmement instructif, cette immersion dans les pensées et le vécu du Capitaine Paul Watson, considéré par beaucoup comme un véritable héros des temps modernes, est totalement passionnante.
Il n'est pas étonnant qu'un homme avec une telle force de caractère et de convictions soit perçu par ses détracteurs comme un véritable gourou. Les grands hommes ont ce pouvoir de subjuguer et d'insuffler les passions. Pendant la lecture de ce livre, j'ai littéralement bu les paroles qui en découlaient. Je suis partisane de Sea Sheperd depuis une toute petite année maintenant, et j'ai plus de respect et de déférence envers ce biocentriste chevronné qu'envers n'importe qui sur cette planète. Un homme capable de faire passer la vie d'un animal avant la sienne, ne peut être que profondément bon et sincère.
Les questions abordées à travers cet entretien vont droit au but, et les réponses qui y sont apportées sont sans détour. Des opinions religieuses et politiques, aux stratégies médiatiques, en passant par les réalités mondiales concernant l'appauvrissement des ressources et la surpopulation, ainsi que les objectifs de l'association, ses campagnes, ses réussites, ses aventures judiciaires, on ne s'ennuie pas un seul instant en compagnie du Capitaine Paul Watson.

Capitaine Paul Watson : Entretien avec un pirate _ Lamya Essemlali

Les aborigènes de par le monde savent d'où ils viennent donc ils savent qui ils sont et parce qu'ils savent qui ils sont, ils savent où ils vont.

L'humain avec la nature

Nous savons qui est l'ennemi : c'est nous. Nous sommes notre pire ennemi, nous sommes en guerre contre nous-mêmes. Cet ennemi peut prendre des formes multiples, un baleinier japonais, un chasseur de phoques canadien, un Féringien... peu importe.

La tradition ou l'art de justifier l'injustifiable

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